



Superbe reproduction d’une scène des nombreux combats de la guerre de 1870. Ce grand tableau peint (huile sur toile) représente la défense de la porte de Longboyau, au château de Buzenval le 21 octobre 1870, d’après une peinture originale d’Alphonse de Neuville. Dimension de la toile encadrée : 117 x 92 cm (épaisseur 7 cm). Au vu des nombreuses offres reçues je (re)précise que cette toile est à prendre sur place au vu des dimensions et fragilité. Néanmoins elle peut entrer dans un véhicule.. Voici son contexte historique. L’attaque du 21 octobre 1870. La guerre de 1870 avait commencé par des batailles perdues et une Armée prussienne qui encercla Paris le 19 septembre. Rueil est alors sur la ligne de front : le fort du Mont Valérien est tenu par des Français tandis que le parc du château de Buzenval l’est par des soldats prussiens et bavarois. Une attaque française est décidée pour le 21 octobre 1870. Elle a pour objectif les conquêtes des hameaux de la Malmaison, la Jonchère et Buzenval. Après une préparation d’artillerie de trois quart d’heure, l’assaut est donné à 14 heures. Les troupes françaises arrivent sous les pentes de la Jonchère, dans le parc de Buzenval et dans le parc de la Malmaison. Sous les ordres du commandant de Miribel, l’artillerie du capitaine Nismes se dirige vers la porte de Longboyau. Un combat y a lieu : les troupes allemandes et françaises se fusillent à bout portant à travers la grille de la porte. Un tableau du peintre Alphonse de Neuville retrace ce combat. Une copie existe à l’entrée de l’actuelle Institution Madeleine Danielou, à l’emplacement de la porte fameuse. L’attaque est un échec. La bataille de Buzenval a coûté près de quatre-mille soldats français : mille-deux-cent-soixante-dix tués et deux-mille-sept-cent-quatre-vingt-dix blessés. Du côté allemand, on dénombre près de six-cents tués ou blessés. Outre la rue du 19 janvier, plusieurs rues de Buzenval portent des noms de combattant, et dont la plupart sont morts au champ d’Honneur : le commandant Nismes, le colonel de Rochebrune, le lieutenant-colonel de Montbrison… L’explorateur Gustave Lambert, le jeune peintre Henri Regnault, le marquis de Coriolis (volontaire de soixante-sept ans), le général Colonieu, le général Carey de Bellemare, le général de Miribel. Un monument a été érigé à Buzenval pour commémorer cette bataille. Dans le parc du golf de Saint-Cloud une statue a été élevée à la mémoire d’Henri Regnault. Tous les ans, une cérémonie est organisée le 19 janvier, sous l’égide du Souvenir Français de Rueil-Malmaison, à l’Arc de Triomphe et au monument de Buzenval.
