Très grand tableau de George DELAW, pièce unique d’une très grande rareté. Peinture à la détrempe sur toile non vernie sur châssis. Format hors cadre : 96 x 193,5 cm. Avec cadre (dorigine, en létat) : 101,5 x 199.5 cm. Quelques éraflures, un minime enfoncement avec trou dun mm. Non visible sur la photo, mais de près, une mouillure angulaire ancienne en haut à droite ; les pigments vert bouteille se détachent avec le temps, en raison de leur composition. Au verso, sur le châssis : « George Delaw, 14? Bis rue du Mont-Cenis, XVIIIème arr. », le tableau date donc davant 1914, car Delaw quitta cette adresse à loccasion de la Première Guerre Mondiale ; La composition est très proche dune double page parue dans le Rire en 1905, et reproduite dans « Delaw, lYmagier » (cette approche artistique avait déjà été priviégiée à Arnaga, où Delaw avait réalisé ses panneaux d’après ses aquarelles). George Delaw de son vrai nom Henri George Deleau (né le 4 septembre 1871 à Sedan1 et mort le 8 décembre 1938 à Montmartre) est un dessinateur, décorateur et illustrateur français. Il sinstalle à Paris, ou plus exactement dans le village de Montmartre, en 1893, avec son compatriote Jules Depaquit. Leur premier refuge sur la butte est l’hôtel du Poirier, place Ravignan (aujourd’hui dénommée Place Émile-Goudeau), à côté du futur Bateau-Lavoir. Il devient un des piliers du Chat Noir, y créant des pièces de théâtre d’ombres très à la mode, et commence à collaborer dans un journal humoristique, la Vie Drôle, bientôt suivi d’autres journaux. Il fréquente une bande de joyeux crayonneurs, et bientôt, plus largement, toute la communauté artistique vivant à Montmartre à cette époque. C’est dans ces premières années parisiennes qu’il adopte le nom de George Delaw. Il trouve ensuite un logis dans une petite maison en haut de la rue du Mont-Cenis, qui a un air provincial avec son sol pavé de carreaux rouges, la grosse horloge de lentrée, et les rideaux de mousseline des fenêtres aux rebords garnis de pots de jacinthes. Avec comme décoration des pipes au ratelier, et de grandes peintures à la détrempe11,12. Il illustre de nombreux livres. Il est très attaché aux illustrations pour enfants comme Les premières années de Collège d’Isidore Torticolle. Il collabore à des journaux satiriques comme Le Rire où il publie notamment Les Aventures du Capitaine la Brandade. Durant 38 ans, il offre également aux lecteurs de ce journal un dessin en couleur sur la dernière page du journal4. Il dessine également pour la revue Fantasio. Il s’intéresse au fées et aux lutins, mais caricature aussi les petits travers de la société et reste attaché à sa région natale. Lapin Agile, fin XIXe siècle Il devient aussi un des habitués du Lapin agile, autre lieu de ralliement avant la Première Guerre mondiale. Autour de Frédéric Gérard dit Frédé, le patron du cabaret, sont très souvent attablés dans les années 1910 George Delaw, Jules Depaquit toujours, Pierre Mac Orlan, Max Jacob, George Tiret-Bognet, André Warnod, Aristide Bruant, Jehan-Rictus, Francis Carco, Léon-Paul Fargue, puis Roland Dorgelès, Jean-Gabriel Daragnès et Gus Bofa. Une communauté artistique brillante, libertaire, vivant en amitié et sans l’sous, et non dénuée dauto-dérision. En 1910, une toile, Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique, peinte par la queue de Lolo, l’âne de Frédé, est présentée au Salon des indépendants. La butte réunit encore un mélange d’autochtones, d’artistes, de marginaux mais également de voyous, avec une cohabitation qui n’était pas tous les jours facile. Avant que les beaux quartiers de Paris ne viennent s’y amuser et contempler les excentriques… Il part combattre pendant la première guerre mondiale, et participe en particulier à la bataille de Verdun. À son retour, il reprend pleinement son activité d’illustrateur. Il dessine pour ses propres ouvrages, et pour ceux de grands écrivains, dont Anatole France, Francis Jammes, Jules Renard, ou Charles Perrault. Il participe à une revue ardennaise, La Grive, et illustre des recueils de légendes ardennaises, ou des uvres d’un autre compatriote, Paul Renaudin. Il prend plaisir également à intervenir comme décorateur, pour des décors de théâtre, pour de grands magasins, mais aussi pour des particuliers ou encore pour des pouponnières14. Il dispose d’un atelier au 20 rue Durantin, une grande verrière sous les toits. Il y réalise le portrait de Francis Jammes qui lui a dédicacé son portrait Au grand Delaw. À la fin de sa vie, il souffre d’une paralysie du côté droit à la suite d’une congestion cérébrale2, vit modestement3. Une souscription est lancée par ses amis pour l’aider7. De la main gauche, il écrit un an avant sa mort les souvenirs de ses années d’enfance heureuses, le beau voyage, entre Sedan et Herbeumont2. Il est inhumé à Varennes-Jarcy. Autres photos sur demande. Groupez vos achats : frais d’envois réduits. Expédition sous enveloppe bulle, affranchissement philatélique. Possibilité de venir chercher les livres chez moi Charleville, à 500m. À pied de la Place Ducale. Professionnel du livre ancien, rare ou d’occasion depuis 1995. Mes livres sont garantis complets et conformes à leurs descriptions. L’item « Très grand tableau de George DELAW, pièce unique d’une exceptionnelle rareté » est en vente depuis le mercredi 21 octobre 2015. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures ». 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