Signée en bas à droite. 65 x 81 cm. Autres oeuvres de cet artiste disponibles. Pour toutes informations nous contacter tel. 06 81 01 49 19. Cette oeuvre est visible sur rendez-vous à la Galerie Montfort 64-66 passage Jouffroy 75009 PARIS. Tout au long de sa vie, Tolmer fera évoluer son uvre. Son style lui est propre. Il a dit qu« une toile est réussie parce quelle est luvre dune réflexion où chaque volume occupe lespace en fonction dun autre, où toute nuance de coloration est le fruit dun travail dévaluation et de comparaison où le hasard parfois joue son rôle, aussi faut-il savoir en tirer parti ». Tolmer sasseyait devant son chevalet, à côté dune palette et de brosses, en fond, de la musique comme les Quatuors de Beethoven. Les Leçons de Ténèbres de Couperin. La Jeune Fille et la Mort de Schubert. Ou encore les Vêpres de la Vierge de Monteverdi. Et là, il attendait que linspiration sempare de son esprit. Roger Tolmer était un dessinateur, un coloriste dans ses toiles le spectateur ressent le rythme dans les traits, une violente émotion à la fois forte et à la fois douce dans le contraste comme la vie et la tempête. Ses principaux sujets sont la mythologie gréco-romaine, les récits bibliques, la nature, lHomme et langoisse de lHomme devant lunivers, la réflexion philosophique. Au début de sa carrière, Tolmer est le prisonnier inconditionnel de Delacroix. Mais il rompra avec le classicisme. Les derniers témoignages sont les fresques dans lancienne mairie de Canteleu. Dès lors, il rentra dans un univers plus décalé, qui lentraînera à un réalisme teinté dexpressionnisme. Elle se caractérise par des toiles étonnamment sereines au thème souvent emprunts de religiosité avec lesquelles contrastent dautres créations, révélatrices dune certaine fougue et dune certaine violence. Louvrage de Gérard de Nerval. Quil illustre en 1945 témoigne de cette évolution. Il apparaît désormais que classicisme et modernisme peuvent se rejoindre dans une même unité. Cette tentative de conciliation est alors au centre de la problématique de Tolmer. Ensuite, il entre dans sa période dabstraction que lon peut qualifier de géométrie où les volumes et les masses colorées scandent la toile. Lui apporte son soutien inconditionnel. À Paris, il continue à participer à de nombreuses expositions et salons, il remporte des prix, lÉtat fait lacquisition de ses uvres. En 1954, à Rouen, lors dune visite officielle, la municipalité offre au président René Coty. Une toile de lartiste représentant un panorama de la ville. Son style s’affirme de façon définitive. Les personnages reviennent au centre de la toile et deviennent le thème principal comme Iktinos. Tolmer élabore une transparence dans l’uvre, il éclaircit sa palette et utilise de plus en plus le blanc. L’effroi et l’anxiété sont devenus des thèmes majeurs du fait peut-être de son état de santé sans cesse plus grave. Errance nocturne traduit bien cette atmosphère inquiétante. Tolmer introduit dans l’image une part de mystère laissée à l’imagination du public. Si la figure humaine retrouve une place centrale, l’animalité est très présente, essentiellement oiseaux, chevaux et minotaures. L’a particulièrement fasciné. Cet animal mythologique a nourri ses fantasmes faisant référence aux combats de taureaux dont il fut, autrefois, le spectateur, en Espagne. Dans le récit de l’Apocalypse. Tolmer croit reconnaître les stigmates de notre époque. Il s’attaque à une toile gigantesque. L’Apocalypse , composée dans sa partie centrale d’un triptyque. Et de deux volets latéraux. C’est une uvre maîtresse, elle représente un travail considérable de dessins préparatoires et d’un glossaire de tous les symboles figurant dans le texte de saint Jean. Il est à noter que la conception de l’ensemble dit l’Apocalypse a été conçu sous la forme d’un triptyque central et de deux panneaux latéraux autonomes, distincts et séparés de l’uvre centrale. C’est lors de l’exposition de 1985 au musée des beaux-arts de Rouen que l’ensemble fut présenté de façon jointe à la suite d’une erreur de François Bergot, alors conservateur en chef du dit établissement. Les agencements muséographiques commandés aux ateliers menuiserie ne permettant plus de présenter l’uvre telle qu’elle avait été conçue par l’artiste, cette dernière fut, faute de place, présentée sous sa forme actuelle. Cette question fut alors réglée par l’alternative suivante : ou l’Apocalypse était exposée telle que l’avait fait monter par erreur François Bergot, ou bien elle était retirée de l’exposition. Tolmer, considérant ce travail comme très important, accepta cette mise devant le fait accompli. Les photographies de l’artiste travaillant dans son atelier et l’accrochage de l’uvre achevée dans l’atelier (lui aussi photographié) témoignent de la volonté initiale de l’artiste. Lorsque le spectateur est face à cette toile, il peut remarquer l’admirable gestuelle et les motifs variés dont use Tolmer pour nous transporter dans son univers. De 1985 à 1988, Tolmer dégage une nouvelle écriture. Celle-ci sera exposée dans son ultime exposition (fin 1987), galerie Chardin à Paris. C’est à cette occasion que monsieur Philippe Priol entre dans le cercle étroit des familiers du peintre. Tolmer se sait condamné, il n’a plus que quelques mois à vivre, et a besoin d’exprimer le plus profond de son être et de son âme. Ses dernières créations qui n’excèdent pas le 100 F. (Figure) sont plus vastes et plus intenses que toute les autres. Il atteint son apogée. Sa dernière série d’aquarelles, faites à l’atelier, reprend les grands thèmes déjà travaillés entre autres Astarté (devenue Gaia), Caïn et Abel, etc. Il trouvera avec plaisir une correspondance entre ces uvres et les textes de Monsieur Philippe Priol, ce qui le conduira à établir une correspondance entre les deux créations et à faire édité en Suisse, chez Weber Ode à Gaia , livre qui sera publié de façon posthume par les soins de son épouse. Tolmer meurt à Rouen le dimanche 24 avril 1988 en rentrant de l’atelier où il venait une ultime fois de travailler. Une exposition rétrospective de son uvre a eu lieu au musée des beaux-arts de Rouen. Mars au 27 avril 2008. L’item « Roger TOLMER (1908-1988) huile sur toile La Corrida » est en vente depuis le mardi 24 novembre 2015. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures ». Le vendeur est « jcjc8″ et est localisé à/en Paris. Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Type: Huile
- Période: XXème et contemporain
- Genre: Cubisme
- Thème: Animaux