Huile sur toile Oil on canvas. Très belle Huile cubisante sur toile. Signée en bas à droite. Paysage urbain sous la neige. Dimensions : 65 x 46 cm. Beautiful cubist Oil on canvas. Handsigned on lower right. Sizes: 26.0″ x 18.1″ in. Cliquez sur les vignettes / Clic on the pictures. Benezit, Drouot, Akoun, Artprice. Biographie d’après Wikipédia. : André Minaux, né de père lorrain et de mère provençale, fait ses études à Paris au collège des jésuites. Il est initié à l’art par son père qui le conduit dans des expositions et avec qui il peint le dimanche. En 1940, Minaux entre à l’École des arts décoratifs. En 1945, il fait son service militaire à Avignon ; la découverte de la lumière provençale marque sa sensibilité picturale. Il se marie avec Hélène Benoît en 1947 et c’est le début de sa carrière artistique. Il présente au Salon d’automne Le Raccommodeur de filets en 1948. Cette toile est très remarquée par les critiques d’art. L’année 1948 est aussi pour lui la découverte de l’atelier Mourlot et les débuts de sa carrière de lithographe. 1949 est l’année de la consécration. À 26 ans, Minaux obtient le prix de la Critique et participe entre autres au salon des Jeunes Peintres; à la galerie Claude, rue de Seine, et au groupe de l’Homme Témoin (rassemblement théorique de peintres qui se refusent à l’art abstrait). Minaux, dessinateur hors pair, réinvente une figuration où le dessin joue un rôle essentiel. Il utilise un trait lourd et puissant qui sculpte la matière et donne une force considérable à ses compositions. « L’utilisation de tons sourds, terriens renforce cet effet », écrit Pierre Basset dans L’Alchimie des noirs publié en 2001. Par la simplicité, il obtient la puissance. Cette puissance, André Minaux la met au service de l’Homme, en privilégiant un dénuement et un dépouillement extrêmes. Le musée d’art moderne de Paris achète une première toile en 1950. La première grande exposition personnelle de Minaux se déroule en 1951 à la galerie Bernier. Minaux expose La Descente de Croix, Le Sanglier, La Nature morte à la Bouilloire et La Mise au tombeau. En 1952, il participe à la Biennale de Venise avec une grande composition agreste inspirée par un voyage en Espagne. Il fait également sa première exposition particulière de lithographies à Paris, à la galerie Sagot-Le Garrec. En 1960, il expose La Noce à la Maison de la Pensée française (rue de l’Élysée), toile de 5 × 3 m, aux personnages nombreux et aux scènes multiples, et qui repose essentiellement sur la densité des couleurs. Toile figurative, certains critiques la désignent comme « une fête de la couleur ». On la compare à Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet. En 1962 naît sa fille Agnès. Minaux expose la même année à New York, à la galerie David Findlay, des portraits et des natures mortes représentatifs de l’École de Paris, qui remportent un vif succès. Minaux montre comment un peintre pourrait aller jusqu’à l’abstraction en parlant de la nature. En 1964, il participe à l’exposition des affiches de l’atelier de lithographie Mourlot à la Maison de la Pensée française. En 1968, une exposition particulière et permanente est organisée à Colmar au musée Unterlinden. Il s’agit d’une donation de grandes compositions représentatives des différentes périodes de l’artiste. Cette même année a lieu le salon Peintres témoins de leur temps au musée Galliera. Minaux y expose une grande toile, La Pilule, sujet révolutionnaire et remarqué. En 1970, André Minaux entreprend la gravure sur cuivre. En 1971, il expose chez Maurice Garnier, avenue Matignon, de grandes silhouettes peintes sur contreplaqué, mi-peintures, mi-sculptures. Dans la foulée, il expose des portraits de femmes aux grands yeux noirs. La Femme devient un thème récurrent chez Minaux. Le style de l’artiste se dépouille et des distances sont prises vis-à-vis du figuratif. La même année, il fait une exposition importante de fusains et de pastels à la galerie Maurice Garnier. 1976 marque un retour à la lithographie où la simplification des lignes s’allie aux grands à-plats de couleur. En 1978 a lieu une exposition de gravures sur cuivres à la galerie Sagot-Le Garrec. Les gravures sont traversées de silhouettes noires et grises, d’impeccables géométries animées de lignes et de visages. Période axée sur les instruments de musique, thème poussé et exploité dans toutes les disciplines pratiquées par l’artiste. En 1983 a lieu une exposition de pastels et de dessins préparatoires exécutés en gravures sur cuivre pour le livre Le Roi Cophétua de Julien Gracq à la galerie Sagot-Le Garrec. Plusieurs expositions de pastels avec le thème musical sont réalisées. Il y a une recherche encore plus marquée vers le non-figuratif. La critique est élogieuse : les figures sont devenues des formes, ces formes sont des couleurs et ces couleurs une matière qu’André Minaux maîtrise à la perfection. Le travail du pastel prend beaucoup d’importance dans les dernières années de la vie de l’artiste. Minaux livre à travers cette technique une véritable synthèse de ses recherches plastiques : exposition des volumes, architectures des formes, braise des couleurs et une volonté de saisir l’essentiel. « C’est clair comme le jour, soyeux comme la nuit, rouge et noir comme le coquelicot, bleu comme le beau corps du corbeau », écrit le poète Robert Marteau pour qualifier l’uvre de Minaux dans Les Secrets du métier. Le 4 octobre 1986, Minaux décède des suites d’une crise cardiaque. On pourrait appeler « matissienne » la démarche de Minaux dans sa recherche de la perfection. », Jean Bouret (critique d’art), Minaux peintre, éditions Sauret, 1977. Années 1950, LAlternative figurative ou la Jeune peinture : Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par lexpression dinterrogations existentielles, reflets de langoisse et des incertitudes dune humanité qui découvre létendue de lhorreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où lHomme, et non lIdée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cur de défendre une alternative figurative face à labstraction conquérante. Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry , Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch. L’item « André MINAUX (1923-1986) HsT / Années 60 / Jeune peinture Nle Ecole de Paris » est en vente depuis le samedi 25 juillet 2015. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures ». Le vendeur est « paris*sur*lart » et est localisé à/en Paris. Cet article peut être expédié aux pays suivants: Amérique, Europe, Asie, Australie.
- Type: Huile sur toile
- Période: XXème et contemporain
- Genre: Nouvelle Ecole de Paris
- Thème: Paysage urbain
- Caractéristiques: Signé