Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture

Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture

Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture
Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture
Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture

Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture
Très belle huile sur toile. Signée et datée en haut à gauche. Femme au buste rouge. 65 x 50 cm. Bon état avec un accident au dos. Very beautiful oil on canvas. Handsigned and dated on upper left. Woman with red bust. 25.6″ x 19.7″ in. Good condition with an accident on the back. D’après Wikipédia, Biographie. Jean-Claude Bédard est né à Pau le 28 novembre 1928. A lâge de 17 ans, il entre à l’Académie de dessin et de peinture créée par Armand Petitjean. Il expose pour la première fois à Pau, puis à Paris en 1950, avec une préface de Pierre Descargues. Pendant plus de dix ans, il pratiquera une peinture figurative en évolution constante vers labstraction, participant à tous les salons à Paris et dans le Midi. Cest en 1953 quil rencontre Camille Renault, collectionneur et restaurateur à Puteaux, dont il fera de nombreux portraits qui seront exposés lors de sa première rétrospective en 1955 au Cercle Volney à Paris, avec une préface de Jacques Villon. Les uvres de cette période figurent dans de nombreuses collections tant en France quà létranger. En 1958-59, cest la rupture. Bédard découvre les gravures du tumulus de Gavrinis, expression abstraite dune pensée collective. Il sinvestit alors dans la réalisation duvres monumentales alliant les concepts picturaux à ceux de la sculpture. En particulier lEllipse, grande uvre peinte de signes gestuels en continuité dans laquelle on entre pour sisoler dans la contemplation. A partir de 1961, Jean-Claude Bédard invente une méthode de création collective dorigine gestuelle, engendrant une prolifération en réseaux dans le plan et dans lespace, intégrant la couleur de manière aléatoire et offrant de nombreuses possibilités dapplications dans les domaines du design et de larchitecture. Les résultats de ces travaux seront présentés au Musée dArt Moderne de la Ville de Paris en septembre 1964, sous le titre : Méthode Bédard dinvestigation plastique. Commence dès lors une féconde collaboration avec larchitecte Édouard Albert, dabord au titre du 1% artistique Terrasse de la faculté des sciences de Paris en 1966 et plafond du hall de la bibliothèque de la faculté de Nanterre en 1969 puis pour le décor des façades du port dattache de lArgyronète à Marseille pour le commandant Cousteau, en 1970. Les multiples terrains daction ouverts par la méthode vont lentraîner dans une série de recherches sur l’utilisation des matériaux de synthèse et les techniques industrielles. Il choisit un module être humain sur lequel il trace des réseaux de communication et participe à des actions dans la rue à Munich et à Orléans. Cest à cette période que ces réflexions sur lart le conduisent à participer à la création de l’UER Environnement aux Halles et à simpliquer dans la réforme des écoles dart. Il entrera ensuite à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs comme responsable de la section sculpture. Sa découverte des roches gravées de Fontainebleau en 1973 est un nouveau tournant dans son évolution. Il entame des recherches archéologiques sur le terrain pour tenter de comprendre la signification de ce corpus géométrique et aider à lidentification des graveurs. De cette démarche va naître une nouvelle méthode de création matricielle : le Monoïde. En 1978, paraît son livre Pour un art schématique: étude d’un monoïde graphique aux éditions de Beaune et Goutal-Darly, lors dune exposition de ses oeuvres à l’École spéciale d’Architecture. De 1978 à 1982, il va exploiter les différentes applications du Monoïde (meubles, vêtements, typographies) en donnant cette fois une signification à la couleur, basée sur la symbolique liée à lorientation dans la philosophie tantrique. Atteint dun cancer du poumon fulgurant, il meurt le 18 mai 1982. Ses dernière créations seront présentées à Beaubourg sous le titre : Les langages du Monoïde, le 8 décembre 1982. Jean-Claude Bédard was born in Pau on November 28, 1928. At the age of 17, he entered the Academy of Drawing and Painting created by Armand Petitjean. He exhibited for the first time in Pau, then in Paris in 1950, with a preface by Pierre Descargues. For more than ten years, he practiced figurative painting in constant evolution towards abstraction, participating in all the salons in Paris and in the Midi. In 1953 he met Camille Renault, collector and restorer in Puteaux, where he made many portraits that will be exhibited during his first retrospective in 1955 at Cercle Volney in Paris, with a preface by Jacques Villon. The works of this period appear in many collections both in France and abroad. In 1958-59, it’s the break. Bédard discovers the engravings of Gavrinis’tumulus, an abstract expression of a collective thought. He then invested in the production of monumental works combining pictorial concepts with those of sculpture. In particular the Ellipse, a great work painted with gestural signs in continuity in which one enters to isolate oneself in contemplation. From 1961, Jean-Claude Bédard invented a method of collective creation of gestural origin, generating a proliferation of networks in the plan and in the space, integrating the color in a random way and offering many possibilities of applications in the areas of design and architecture. The results of this work will be presented at the Museum of Modern Art of the City of Paris in September 1964, under the title: Bédard method of plastic investigation. Thus begins a fruitful collaboration with the architect Edouard Albert, first under the 1% artistic – Terrace of the Faculty of Sciences of Paris in 1966 and ceiling of the hall of the library of the faculty of Nanterre in 1969 – then for the decoration of the facades of the port of registry of Argyronète in Marseilles for the commander Cousteau, in 1970. The multiple fields of action opened by the method will lead to a series of researches on the use of synthetic materials and industrial techniques. He chooses a human being module on which he traces communication networks and takes part in street actions in Munich and Orleans. It was during this period that these reflections on art led him to participate in the creation of the EBU Environment at Les Halles and to get involved in the reform of art schools. He will then go to the National School of Decorative Arts as head of the sculpture section. His discovery of the engraved rocks of Fontainebleau in 1973 is a new turning point in his evolution. He began archaeological research in the field to try to understand the meaning of this geometric corpus and help identify the engravers. From this approach will be born a new method of matrix creation: the Monoid. In 1978, his book Pour une schematic art appeared: a study of a graphic monoid published by Beaune and Goutal-Darly, during an exhibition of his works at the Special School of Architecture. From 1978 to 1982, he exploited the various applications of the Monoïde furniture, clothing, typography… Giving this time a meaning to color, based on the symbolism of orientation in Tantric philosophy. He died on May 18, 1982. His latest creations will be presented at Beaubourg under the title: The languages of the Monoid, December 8, 1982. LAlternative figurative ou la Jeune peinture. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 en France sont caractérisées par lexpression dinterrogations existentielles, reflets de langoisse et des incertitudes dune humanité qui découvre létendue de lhorreur nazie, puis les désillusions de la guerre froide. Cette période révèle une nouvelle génération de peintres mûris précocement par les souffrances et les privations des années noires. Ils proposent une vision du monde où lHomme, et non lIdée, occupe une place centrale. Un demi-siècle a passé. Le temps est venu de rendre hommage à ces artistes, à ces collectionneurs, publics et privés, qui ont eu à cur de défendre une alternative figurative face à labstraction conquérante. Françoise Adnet, Paul Aïzpiri, Jean-Pierre Alaux, Guy Bardone, Richard Bellias, André Brasilier, Bernard Buffet, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Jean Chevolleau, Paul Collomb, Jean Commère, Jean Cortot, Daniel Dalmbert, Michel de Gallard, René Genis, Raymond Guerrier, Vincent Guignebert, Paul Guiramand, Camille Hilaire, Jean Jansem, Jacques Lagrange, Bernard Lorjou, Jean Marzelle, André Minaux, Marcel Mouly, Michel Patrix, Pierre-Henry , Jean Pollet, Raoul Pradier, Daniel Ravel, Paul Rebeyrolle, Claude Schürr, Michel Thompson, Maurice Verdier, Claude Weisbuch, Nouvelle Ecole de Paris. L’item « Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture » est en vente depuis le vendredi 6 avril 2018. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures ». Le vendeur est « galerie_d.art » et est localisé à/en Paris. Cet article peut être expédié aux pays suivants: Amérique, Europe, Asie, Australie.
  • Style: 1940-1960
  • Artiste: Jean-Claude BÉDARD (1928-1982)
  • Genre: Expressionnisme
  • Thème: Portrait
  • Type: Huile
  • Caractéristiques: Signé

Jean-Claude BÉDARD (1928-1982) HsT 1953/54 Nl Ecole de Paris Jeune Peinture