André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956

André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956

André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956
André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956
André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956
André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956

André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956
Magnifique huile sur toile. Dans le goût de Oguiss, Takanori, Foujita , Utrillo.. Signée en bas à gauche. Rue du Pélican, le vieux Paris. 55 x 46 cm. En assez bon état avec quelques marques d’un encadrement précédent surtout en bas. Very Beautiful Oil on canvas. In the style of Oguiss, Takanori, Foujita, Utrillo.. 21.6″ x 18.1″ in. Good condition with scuff marks of a previous frame. Peintre français actif dès les années 30. Il peint des paysages parisiens et des nus de tahitienne après un séjour en Polynésie. Il reçoit le Prix de Passy et le Prix des Art historiques. Très bonne cote sur Artprice. French painter active since the 30s he painted Parisian landscapes and nudes Tahitian after a stay in Polynesia. He received the Prix de Passy and the Prix des Art historiques. Very good listed on Artprice. École de Paris d’après. L’École de Paris est une notion qui désigne l’ensemble des artistes étrangers arrivés avant les années 1920. Précisions liminaires L’expression générique « École de Paris » pose un problème lorsquon lutilise pour désigner un groupe dartistes en particulier. En réalité, elle ne fait référence à aucune école ayant véritablement existé ; lexpression, qui a fait lobjet demplois impropres, reste donc ambiguë et mérite d’être explicitée. Dans son Dictionnaire des peintres de lÉcole de Paris (1993), Lydia Harambourg justifie lemploi de l’expression par la continuité quelle permet détablir entre les différentes phases de développement de lart moderne de la part dartistes ayant eu Paris pour résidence. Son livre ne présente pas une école ou un courant particulier, mais vingt années de peinture à Paris : « Le terme École de Paris sera gardé, parce quaucun autre ne peut mieux désigner, en ces années daprès-guerre, la suprématie de la capitale en matière dart. » Dans cette acception, lÉcole de Paris rassemble les artistes ayant contribué à faire de Paris le foyer de la création artistique jusque dans les années 1960. On distingue en général trois grandes périodes de mutation dans le paysage artistique parisien au XXe siècle, chacune étant la manifestation dun renouveau de la précédente. La première période va de 1900 aux années 1920, la deuxième couvre lentre-deux-guerres et la dernière désigne laprès-Seconde Guerre mondiale. Il désigne ainsi l’ensemble des artistes étrangers arrivés au début du XXe siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art. De 1900 à la Première Guerre mondiale, Paris a vu en effet l’afflux d’artistes, souvent d’Europe centrale, qui se fixent essentiellement à Montparnasse. Parmi eux Marc Chagall, Pablo Picasso, Pascin, Amadeo Modigliani et Tsugouharu Foujita pour ne. Citer que les plus célèbres. L’expression « École de Paris » a donc acquis, à ce moment-là, un sens propre et communément admis. Nombreux sont les peintres juifs de lÉcole de Paris. Ces artistes viennent de lEst : Russie, Pologne, Allemagne, Bulgarie, Tchécoslovaquie, Roumanie, Hongrie. Ils ont été familiarisés avec les grands maîtres français du XIXe siècle et connaissent les impressionnistes par lintermédiaire de leurs professeurs comme Józef Pankiewicz à Cracovie, Ilia Répine à Saint Pétersbourg, Adolf Fényes, Isaac Perlmutter à Budapest et Lovis Corinth à Berlin. Âgés dune vingtaine dannées pour la plupart, ils ont été des acteurs de lémancipation juive, et participent au mouvement de réveil social et intellectuel en Europe qui se caractérise par la perte du religieux et lengagement politique, et se trouvent en coïncidence avec le contexte cosmopolite des grandes capitales de lépoque, Vienne, Berlin et surtout Paris. Les artistes juifs de l’École de Paris. Léopold Gottlieb part rejoindre en Pologne l’armée du maréchal Pilsudski. Marc Chagall, Emmanuel Mané-Katz, Savely Schleifer retournent en Russie. Nombreux sont ceux qui se portent volontaires dans l’armée française : Kisling est reformé en 1915, après une blessure ; Louis Marcoussis, ami d’Apollinaire, sera décoré ; quant à Simon Mondzain, il gardera l’uniforme jusqu’en juillet 1918. Certains, réformés pour raisons de santé, comme Modigliani et Soutine, se portent alors volontaires pour des corvées. Pascin part pour Londres afin d’échapper au service dans l’armée bulgare. Pendant les années de guerre, les artistes restés à Paris sans pension ni aide se solidarisent. À partir de 1915, Marie Vassilieff tiendra une cantine artistique dans son atelier situé dans l’impasse du 21 de l’avenue du Maine, qui ne désemplit pas durant toute la guerre. On y parle toutes les langues. La Première Guerre mondiale marque l’entrée des peintres juifs de Montparnasse sur la scène parisienne. En décembre 1915, Germaine Bongard, sur du couturier Paul Poiret, parraine une série d’expositions dans sa boutique de la rue de Penthièvre. La première présente des tableaux de Modigliani, des tableaux de Kisling, qui voisinent avec des tableaux de Picasso, des tableaux de Fernand Léger, d’Henri Matisse et d’André Derain. Ces peintres se défont peu à peu de la position de marginaux qui était la leur. Le retour du front leur procure un « certificat de bonne conduite », des perspectives s’ouvrent alors. Léopold Zborowski organise le 3 décembre 1917 la première exposition personnelle de Modigliani, à la galerie B. Weill, et pour la préface du catalogue, Blaise Cendrars écrit un poème. L’Entre-deux-guerres Trois étapes d’immigration des artistes de l’École de Paris Eugene Zak quitte Varsovie pour Paris dès 1900, Mela Muter en 1901, Jacques Gotko arrive d’Odessa en 1905 et Adolphe Feder d’Ukraine en 1908, la même année que l’Allemand Otto Freundlich. Samuel Granowsky arrive en 1909, tout comme Maurice Mendjizki, qui vient de ód. Quittant la Russie, Marc Chagall passe d’abord, à partir de 1910, quatre années à Paris. Istvan Farkas arrive de Budapest en 1912, Emmanuel Mané-Katz d’Ukraine en 1913… Ceux qui se sont installés entre 1900 et 1912 ont eu le temps de mettre en place le réseau d’amitiés et de relations nécessaires à leur essor. D’autres peintres leur succèdent, fascinés par Montparnasse. Les rejoignent bientôt : Vladimir Naïditch de Moscou en 1920, Zygmunt Landau de Pologne en 1920, Alexandre Fasini d’Ukraine en 1922. Le Russe Ossip Lubitch arrive en 1923, le Biélorusse Isaac Antcher en 1924, la Polonaise Esther Carp en 1925. Issachar Ryback arrive d’Ukraine en 1926, Abraham Iris (dit Antoine Irisse) arrive de Bessarabie en 1926, Jacob Macznik de Pologne en 1928. Quant au prince russe, le peintre Alexis Arapoff, né à Saint-Pétersbourg, il a fui l’URSS, en 1924, avec une troupe de théâtre. L’Entre-deux-guerres connaît donc l’arrivée d’autres artistes russes notamment, comme André Lanskoy, Serge Poliakoff, Alexandre Garbell, etc. Et voit l’émergence de nouvelles tendances stylistiques, telle l’abstraction, ainsi que l’importance de la couleur en peinture. Dès l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, les peintres fuient l’Allemagne nazie : le Lituanien Moses Bagel, Jésékiel Kirszenbaum et Jacob Markiel arrivent à Paris. En Pologne, Sam Ringer, après avoir été forcé de travailler à la construction du camp d’Auschwitz, fut déporté successivement dans neuf camps différents et finit par venir à Paris en 1947 pour entrer aux Beaux-Arts. À Montparnasse, pendant vingt ans, sous le manteau ou sous les tables des terrasses de La Rotonde, du Dôme, de la Coupole, des trafiquants achètent et vendent des tableaux de Derain, des tableaux d’Utrillo, des tableaux de Modigliani ou de Picasso échappés par miracle du carton des peintres. En effet, les trois principaux cafés de l’École de Paris sont le Dôme, la Rotonde et la Coupole. Plus excentré à Puteaux on trouve le restaurant de Camille Renault dit « Big Boy ». Le Dôme a été créé en 1898 et c’est vers 1903 que les peintres juifs de langue germanique, Walter Bondy, Rudolf Levy (de), Béla Czobel, Jules Pascin, Reszo Balint en font leur lieu de prédilection selon la tradition des cafés munichois. Ils y retrouvent les marchands de tableaux Alfred Flechtheim (de), Henir Bing… D’autres groupes se composent de peintres hollandais et scandinaves. La Rotonde est un établissement ancien, pris en main par Victor Libion en 1911. Cet homme très généreux envers les peintres accueille peintres et parfois homme de ménage en échange de consommations, mais aussi Michel. Larionov, Nathalie Gontcharova, Adolphe Feder. Des difficultés financières obligent Libion à vendre La Rotonde en 1920. Au même titre que les marchands de tableaux, cet homme a largement contribué à l’éclosion de cette vie grâce à son attitude et à sa sensibilité. On raconte qu’André Salmon pendant des années a fait campagne pour que la statue de Balzac, boulevard Raspail, soit remplacée par celle de Libion. La Coupole est inaugurée en décembre 1927 par les artistes gérants du Dôme Fraux et Laffont. Une trentaine de peintres ont décoré les piliers et les murs avec des tableaux peints directement sur le béton : Fernand Léger, Marie Vassilieff, David Seifert, Nathan Grunsweigh, Georges Kars, Othon Friesz La Seconde Guerre mondiale Un groupe de peintres, qui entreprennent d’exposer sous l’Occupation, est rassemblé par l’exposition Vingt jeunes peintres de tradition française, organisée en 1941 par Jean Bazaine et l’éditeur André Lejard. L’intitulé de l’exposition masque en réalité la démonstration dune peinture non conforme à l’idéologie nazie de l’art dégénéré. « Tous ces peintres, d’âge et de tendance très divers, se trouvèrent d’accord sur la résistance nécessaire de la peinture. Ce qui leur fit accepter ce titre général et lénifiant, destiné à rassurer l’occupant Il ne s’agissait de rien d’autre de rien moins que de permettre, par surprise, une exposition judéo-marxiste, sous toutes ses formes, à une époque où les galeries n’osaient montrer que de l’art d’obédience nazie. Après refus d’un certain nombre de galeries, la galerie Braun accepta le risque de l’exposition, qui fut accueillie par des torrents d’injures d’une presse bien dressée », écrira en 1998 Jean Bazaine. En effet ces peintres sont bien loin des formes traditionnelles de lart. Rangés toutefois sous le terme de « tradition », ils ne sont pas inquiétés par la censure du régime de Vichy. « Je me souviens assez bien du vernissage : sont arrivés deux officiers allemands qui se sont avancés jusqu’au milieu de la galerie. Ils ont jeté un coup d’il, se sont regardés, ont tourné les talons. C’était l’époque où les Allemands voulaient encore être gentils », dira encore Bazaine. Lexposition devient le manifeste dune peinture moderne et fédère plusieurs artistes à tendance non-figurative : Jean Le Moal, Alfred Manessier, Charles Lapicque, Jean Bazaine, Édouard Pignon, Léon Gischia, Maurice Estève, Charles Walch, Gustave Singier, Jean Bertholle, André Beaudin et Lucien Lautrec. Deux ans plus tard, du 6 février au 4 mars 1943, une exposition collective, Douze peintres daujourdhui, se tient à la Galerie de France avec Bazaine, Bores, Chauvin, Estève, André Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Pignon, Singier, Villon, Lautrec, Tal Coat. Malgré leurs différences esthétiques, émergent de ce groupe ces artistes qui seront bientôt désignés comme membres dune Nouvelle École de Paris. Pierre Francastel, dans un livre écrit sous lOccupation mais publié à la Libération en 1946 Nouveau dessin. LÉcole de Paris, labellise en effet le style roman et. Cubiste de ces peintres dit « de tradition française » en reprenant la formule dAndré Warnod. L’après-guerre Aujourdhui, l’expression « École de Paris » recouvre plusieurs acceptions. Lexpression a été détournée par certains dans les années 1950 pour définir une esthétique figurative nationale ; elle prend alors une connotation fortement péjorative dans le vocabulaire de la critique de la fin des années 1960 flagornant lÉcole de New York. Par ailleurs, des galeries parisiennes relaient la confusion quant à lutilisation du terme. En janvier 1952, lors dune exposition à la galerie Babylone, Charles Estienne prend le parti de ne rassembler que des artistes à tendances abstraites. Ils y sont présentés comme garants de la Nouvelle École de Paris née entre 1940 et 1950. La galerie Charpentier, en 1960, élargit sa sélection dartistes. Elle est exposée par la Biennale de Paris en 1961. Larticle de Connaissance des Arts paru au moment de lexposition en retrace le contenu : « Lart présent est à Paris, mais aussi ailleurs : en Italie, par exemple. Cest ce quont compris les organisateurs de lexposition annuelle dite de lÉcole de Paris (galerie Charpentier). Ils ont ajouté à leurs invités vingt-sept peintres italiens dont Peverelli qui est le seul à habiter Paris. Parmi les autres, Burri, Dova, Schneider, et Fontana Orazi se sont acquis une réputation internationale. L’item « André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956″ est en vente depuis le vendredi 2 décembre 2016. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Peintures ». Le vendeur est « galerie_d.art » et est localisé à/en Paris. Cet article peut être expédié aux pays suivants: Amérique, Europe, Asie, Australie.
  • Type: Huile
  • Période: XXème et contemporain
  • Genre: Expressionnisme
  • Thème: Paysage
  • Caractéristiques: Signé

André BOYER (1909-1981) HsT Expressionnisme Ecole de Paris Rue du Pélican 1956